Amazon, à son tour, pourrait licencier plusieurs milliers d’employés

Amazon, à son tour, pourrait licencier plusieurs milliers d’employés. Plus de 10 000 salariés seront concernés, soit 3 % des salaires.

Selon le New York Times, Amazon pourrait annoncer une importante vague de licenciements dans les prochains jours. L’entreprise prévoyait même de se séparer d’environ 10 000 employés . Les équipes autour des appareils clients seront les plus durement touchées. Le géant américain emploie environ 1,5 million de personnes dans le monde. Si l’entreprise procède à ce plan de licenciement, rapporte le journal, cela affectera environ 3% de sa masse salariale actuelle et marquera la plus grande réorganisation des près de 30 ans d’histoire d’Amazon.

Amazon, à son tour, pourrait licencier plusieurs milliers d’employés

Ces dernières semaines, de nombreuses entreprises technologiques aux États-Unis et dans d’autres pays ont mis en œuvre des plans de licenciement massifs. Le 9 novembre, la société mère de Facebook, Meta, s’est séparée d’environ 13 % de sa masse salariale, entraînant le licenciement de plus de 11 000 personnes chez le géant des médias sociaux. Avant cela, Twitter avait été en grande partie anéanti après qu’Elon Musk ait ordonné une réduction de 50 % du personnel de l’entreprise. L’entreprise s’est également séparée de ses sous-traitants ce week-end. De plus petites entreprises comme Lyft et Snap ont licencié des employés ces derniers mois.

Plus de 10 000 salariés seront concernés, 3 % des salaires.

Pour Amazon, ces licenciements sont le résultat d’un avenir très changeant pour l’entreprise. Grâce aux mesures de confinement mises en place au début de la pandémie, le géant de la distribution a enregistré une croissance record et recruté énormément de salariés, doublant sa masse salariale. Cependant, l’entreprise a affiché une croissance lente au cours des derniers mois en raison de plusieurs facteurs, notamment les dépenses d’exploitation et une reprise des achats en magasin. Le géant américain a récemment enregistré une perte de 2 milliards de dollars et annoncé un gel des embauches dans ses bureaux.