SoundHound, la société d’IA vocale, licencierait la moitié de ses employés

La société d’intelligence artificielle SoundHound a licencié la moitié de ses employés. La raison en est, selon son PDG, les conditions macroéconomiques actuelles.

SoundHound, une entreprise qui voulait autrefois concurrencer Amazon et la domination de Google sur le marché de la voix IA, aurait licencié la moitié de sa masse salariale . La société s’est séparée d’environ 200 employés la semaine dernière dans le cadre d’une restructuration massive, selon Gizmodo. Si les informations sont correctes, ce licenciement collectif sera le deuxième licenciement en moins d’un an. En novembre, l’entreprise a licencié 10 % de ses employés. Avant la première vague, SoundHound employait environ 450 personnes.

SoundHound, la société d’IA vocale, licencierait la moitié de ses employés

Trois anciens employés ont parlé à Gizmodo d’une indemnité de départ « lamentable » dépendante de la collecte de fonds de l’entreprise. Ils affirment que le forfait ne comprenait pas d’assurance maladie et seulement deux semaines d’indemnité de départ. SoundHound est devenue publique par l’intermédiaire d’une société d’acquisition spécialisée au début de 2022. Elle a levé plus de 300 millions de dollars à ce jour, selon CrunchBase. Les clients de SoundHound incluent Pandora, Mercedes-Benz et Snap.

La raison en est, selon son PDG, les conditions macroéconomiques actuelles

Dans un e-mail obtenu par Gizmodo, le PDG et co-fondateur de SoundHound, Keyvan Mohajer, attribue les licenciements aux conditions macroéconomiques actuelles. «Lorsque nous avons lancé l’opération d’introduction en bourse au début de 2021, les entreprises de haute technologie comme SoundHound étaient très populaires auprès de la communauté des investisseurs. Les entreprises qui pouvaient avoir des taux de croissance élevés malgré des coûts élevés étaient considérées comme les moteurs de l’économie du futur », a-t-il écrit. « Cependant, en raison de l’évolution rapide des conditions économiques, notamment des taux d’intérêt élevés, une inflation en hausse et la crainte d’une récession, les entreprises comme la nôtre sont devenues beaucoup moins attrayantes.

Les vagues de licenciements sont devenues courantes dans les entreprises technologiques ces derniers mois. Début novembre, Meta, la maison mère de Facebook, a licencié environ 13 % de sa masse salariale, entraînant la perte de plus de 11 000 personnes. Plus récemment, Amazon a prolongé les licenciements pour couvrir plus de 18 000 employés.